Comment obtient-on une fleur de CBD depuis une fleur de cannabis ?
Il existe trois principales méthodes pour supprimer le THC naturellement présent dans les fleurs de cannabis, le recours aux solvants, l’utilisation d’huile et le CO² supercritique.
Limité à 0,2%, puis à 0,3% depuis l’arrêté du 30 décembre 2021, le taux de THC (Δ-9-tétrahydrocannabinol) autorisé dans les fleurs de cannabis impose, le plus souvent, qu’un traitement leur soit administré pour le réduire.
En effet, les souches des fleurs les plus intéressantes contiennent naturellement plus de 0,3% de THC.
Bien évidemment, moins elles sont manipulées, mieux c’est mais, compte-tenu des dispositions légales et règlementaires en vigueur, il reste aujourd’hui nécessaire de leur faire subir une manipulation.
Mais tous les procédés de rabaissement ne se valent pas.
Il existe trois principales méthodes pour supprimer le THC naturellement présent dans les fleurs de cannabis :
- le recours aux solvants,
- l’utilisation d’huile
- et le CO² supercritique.
- Première technique, par utilisation d’un solvant :
Le THC peut être isolé et extrait à l’aide de solvants chimiques comme l’éthanol, ou d’hydrocarbures comme le propane ou le butane. Cette méthode d’extraction est plus simple, plus rapide et moins couteuse, mais elle n’est pas respectueuse de la plante et, en bout de chaine, de son consommateur. Aucune de nos fleurs ne subit ce genre de traitement.
- Autre possibilité, par utilisation d’une huile :
Pour une version plus artisanale, il est également possible d’extraire les molécules CBD grâce à l’utilisation d’huiles comme celles de chanvre, de sésame, ou encore l’huile d’olive. Cette méthode a le mérite d’être rapide et naturelle mais le produit obtenu ne se conserve pas dans le temps. En outre, il faut chauffer l’huile pour en extraire les molécules, ce qui peut entraîner une détérioration des cannabinoïdes.
- Enfin, dernière méthode mais non des moindres, par la technique dite « du CO² supercritique » :
En dépit de son nom barbare, l’extraction du THC par l’intervention du CO² supercritique constitue une des méthodes les mieux maîtrisées pour isoler efficacement les molécules présentes dans la plante, de manière précise et sans compromettre leur intégrité. Jesse Pinkman et Walter White nous ont expliqué que c’est en chauffant le dioxyde de carbone au-dessus de 31 °C (sa température critique), tout en élevant la pression, qu’il se retrouve à l’état gazeux et liquide et que, dans cet état, le CO² possède des propriétés de solvant, non toxique.
Il est aujourd’hui possible, grâce au CO² supercritique, de cibler certaines molécules en particulier et de préserver les autres, permettant ainsi de supprimer les molécules de THC tout en conservant l’ensemble des autres composantes du cannabis.
C’est, naturellement, cette troisième technique qui est utilisée pour traiter les fleurs de CBD proposées par La Vilaine Graine.
Et vous voilà maintenant un(e) fin(e) connaisseur(se) des principales techniques d’extraction des molécules de cannabis !
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment!
Laisse ton commentaire