Le CBD - Découverte, propriétés et effets
Dénué d’effet psychotrope à la différence du Δ-9-tétrahydrocannabinol (THC), le CBD se révèle être un anxiolytique, anti-inflammatoire, anti-douleur et immunomodulateur naturel .
Bien que le Cannabis fût une des premières plantes consommée par l’homme (on retrouve des traces de sa consommation à l’époque du néolithique, il y a environ 12.000 ans et des traces de sa culture il y a environ 4.000 ans) l’étude de sa composition chimique date de quelques décennies seulement. Et les études menées spécifiquement sur le cannabidiol (CBD) sont encore plus tardives.
En 1940, tout d’abord, deux chercheurs américains (Roger Adams et Alexander Todd) parviennent à isoler la molécule du CBD de la plante de cannabis. Mais ce n’est qu’en 1963 que Raphaël Mechoulam, un chercheur de l’université hébraïque de Jérusalem, parvient à la synthétiser et à l’étudier de plus près.
A l’issue de ces premières recherches et des nombreuses autres qui ont suivi, il est apparu que le CBD disposait de propriétés singulières sur l’organisme, en agissant sur le système endocannabinoïde (1).
Dénué d’effet psychotrope à la différence du Δ-9-tétrahydrocannabinol (THC), le CBD se révèle être un anxiolytique (2), anti-inflammatoire (3), anti-douleur (4) et immunomodulateur (5) naturel .
Il s’avère, ainsi, particulièrement efficace pour lutter contre le stress mais également contre les troubles neurologiques plus sévères comme la dystonie (6), l’épilepsie (7) et les troubles du spectre autistique (8).
Fort de ces différents pouvoirs, le CBD constitue, bien-sûr, un allié dans la lutte contre la douleur, l’insomnie, la dépression et l’anxiété, mais également un soutien de poids dans la recherche de solutions naturelles aux problématiques liées aux troubles de l’humeur et aux maladies dégénératives.
Preuve de l’intérêt que les scientifiques commencent à lui prêter, le Département américain de la Santé à lui-même déposé un brevet d’état, en 2003, (US6630507B1) portant sur « les cannabinoïdes comme antioxydants et neuroprotecteurs » (9).
Attention, toutefois, à ne pas lui prêter plus de vertus qu’il n’en a et à ne pas lui attribuer d’effets strictement thérapeutiques. Le CBD n’est pas un médicament et ne saurait se substituer à un traitement médical.
En outre, quelques effets secondaires peuvent parfois affecter certaines personnes (somnolence, sècheresse buccale, troubles digestifs) et des contre-indication ont été décelées, en particulier chez les personnes atteintes de troubles de la tension, chez les femmes enceintes ou allaitantes.
En cas de doute, il est fortement recommandé de demander conseil à son médecin et, par précaution, il convient d’espacer, de deux heures au moins, une prise de CBD d’une prise de médicament.
Néanmoins, plus on en apprend sur le CBD, plus il apparaît que cette molécule s’avère redoutablement efficace pour lutter contre bon nombre de troubles du quotidien et les nombreuses études actuellement menées sur le sujet tendent à démontrer que les effets bénéfiques du CBD sur le corps humain sont encore relativement méconnus.
D’autres propriétés pourraient très probablement lui être attribuées.
1 : https://www.lavilainegraine.com/le-systeme-endocannabinoide-kezako-
2 : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31909680/
3 : https://cloud.weblink.com.au/pdf/wcnewstemp/02115443.pdf
4 : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6043845/
5 : https://www.nature.com/articles/s41598-017-15026-z
6 : https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.3109/00207458608985678
7 : https://link.springer.com/chapter/10.1007%2F978-3-319-54564-6_11
8 :https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0278584618304445?via%3Dihub
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