Extraction
Il existe trois principales méthodes pour extraite le CBD et/ou le THC naturellement présent dans les fleurs de cannabis, le CO² supercritique, le recours aux solvants et l’utilisation d’huile.
Par utilisation du CO² : En dépit de son nom barbare, l’extraction du CBD par l’intervention du CO² supercritique constitue une des méthodes les mieux maîtrisées pour isoler efficacement les molécules présentes dans la plante, de manière très précise et sans compromettre leur intégrité.
Jesse Pinkman et Walter White nous ont expliqué que c’est en chauffant le dioxyde de carbone au-dessus de 31 °C (sa température critique), tout en élevant la pression, qu’il se retrouve à l’état gazeux et liquide et que, dans cet état, le CO² possède des propriétés de solvant, non toxique.
Par utilisation d’un solvant : Autre technique, le CBD peut également être isolé et extrait à l’aide de solvants chimiques comme l’éthanol, ou d’hydrocarbures comme le propane ou le butane.
Cette méthode d’extraction est plus simple, plus rapide et moins couteuse, mais elle n’est pas respectueuse de la plante et, en bout de chaine, de son consommateur. Aucune de nos fleurs ne subit ce genre de traitement.
Par utilisation d’une huile : Pour une version plus artisanale, il est également possible d’extraire les molécules CBD grâce à l’utilisation d’huiles comme celles de chanvre, de sésame, ou encore l’huile d’olive.
Cette méthode a le mérite d’être rapide et naturelle mais le produit obtenu ne se conserve pas dans le temps. En outre, il faut chauffer l’huile pour en extraire les molécules, ce qui peut entraîner une détérioration des cannabinoïdes.